LA COURSE AUTOMOBILE OU L'AMOUR SUITE NOUVELLE
- Par GEORGES SURLEAU
- Le 26/01/2009 à 09:01
- Dans NOUVELLES ,ECRTS DE MA COMPOSITION
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LA COURSE
Nous retrouvons Jean et Jacques à leurs essais . La voiture est au bord de la piste le moteur tournant au ralenti, ça ronronne comme une tigresse prête à bondir . Jacques s'installe au volant attendant le signal de départ de Jean. Voilà, c'est parti , le bolide s'élance sur la piste et rapidement les vitesses passent , le moteur semble tourner comme une horloge; Le premier virage est passé très vite et le véhicule disparait de la vue de Jean . Un coup d'oeil au chronomètre; un moteur se fait entendre et telle une fusée passe devant notre ami ; Le chrono est impressionnant et pendant cinq tours ce fut de la folie . Enfin, Jacques s'arrêta, enleva son casque
____Jean : Comment se comporte la voiture ? As-tu constaté une anomalie ?
_____Tout va très bien , rien d'anormal ! Donne moi le chrono, comment était-ce ?
_______Tiens -toi bien au premier tour 297,250 et au dernier 299 et quelques miettes . Si demain tu n'as pas de problème et que tu roules ainsi ce sera le nirvana !
____Ce serait la consécration de notre travail ! Tu sais dans la ligne droite j'ai réussi à la monter à un peu plus de 340 et elle n'a pas bougée, c'est une réussite ; espérons que demain il n'y aura pas de problème . Bon allons nous reposer , demain c'est le grand jour et nous avons besoin de toutes nos forces !
Les voitures sont là, alignées sur la ligne de départ et subissent les derniers contrôles obligatoires , il y en a une quinzaine .
Jean vit des hommes en civil se faire des signes discrets . Il lui sembla que c'était des policiers , il s'en rejouit au fond de lui même surtout après les derniers événements .
Il entendit soudain les haut-parleurs demander aux pilotes de rejoindre les voitures : ce qui signifiait que le départ était dans les cinq minutes et Jacqques qui n'arrivait pas . Il décida d'aller voir et à tout vitesse il se rua aux vestiaires et y trouva un attroupement devant celui de Jacques. Que se passe t-il demanda t-il inquiet ? On lui répondit que le pilote Carrey avait été agressé et qu'il était inconscient dans le vestiaire
___Jean : Tant pis dites lui quand il reviendra à lui que la course il ne la perdra pas !
Il se précipita dehors décrochant au passage le casque obligatoire . il se félicitait d'avoir conduit quelquefois la voiture pour des essais et de la connaitre , il pria le ciel de lui donner la chance . Le starter donne le départ et voila qu'il cale. Il actionne le démarreur sans résultat , encore une fois et le moteur se met en route . Il s'élança , les autres avaient une belle avance . La voiture fit une embardée mais il rectifia la trajectoire . A l'entrée du virage le compteur annonçait 320 et le dernier concurrent était devant lui. Il ne décéléra pas , au contraire et dapssa un puis deux , puis trois et bien d'autre comme dans un rêve . Enfin il aperçut la voiture de tête et la , força encore l'allure faisant plusieurs tentatives pour doubler , mais il n'y arrivait pas . La ligne d'arivée approchait , c'est alors que le concurrent fit une embardée l'obligeant à ralentir , Jean en profita pour le dépasser et foncer en vainqueur vers la ligne d'arrivée. Il du faire un tour d'honneur ,quand ce fut fait il descendit de la voiture sous les ovations de la foule .
Les première personnes à le féliciter furent Juliette , Martine et leurs parents ainsi que Jacques surpris de ce que venait de faire son ami. Il avait la tête bandée et tenait Martine tendrement enlacée;puis ce fut les journalistes et la foule
Quand il put se libérer de cette cohue il fit plus ample connaissance des époux Girardely. Il profita de cette rencontre pour faire sa demande en mariage qui fut aussitôt acceptée, ainsi que celle de Jacques qui se sentait galvanisé par la détermination de Jean.
Ce fut monsieur Girardely qui fit le point. Il raconta l'entretien de ses filles que nous connaissons et indiqua :<< Sachant que quelqu'un cherchait à saboter votre travail , d'après ce que m'avait dit mes filles j'ai aussitôt prévenu un de mes amis de la police judiciaire, il m'a dit : << On va les coincer sur l'aire de départ >> et il ne s'est pas trompé . Les saboteurs ayant assommé Jacques , ils s'apprêtaient à l'achever quand nous sommes arrivés . Ils ont tenté de s'enfuir en tirant sur les policiers , mais ils ont été abattus. Il s'agissait de Hildebert coureur automobile et de ses complices surnommés Bob et Jack ; Ils sont morts tous les trois>>
Paix à leurs âmes dit Jean
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