PETIT CHERI 25

INTERVIEW DE GEORGES DANIEL SURLEAU SUR RADIO PLURIEL

Georges Daniel Surleau :

‘L’Empreinte de l’amour, à tous les niveaux … !’

jeudi 12 novembre 2009 par Léo

Georges Daniel Surleau, est un écrivain de romans, de nouvelles, de poésies, cette passion le tient depuis l’âge de treize ans. Malmené par la vie, il trouve dans l’écriture la force et l’envie de continuer.

Dans son recueil de poème ‘L’Empreinte de l’amour’ il met son cœur à nu pour l’Être aimée, il se lance dans une déclaration d’amour en forme de thérapie, ce qui donne au recueil une force exceptionnelle, de sincérité, d’enthousiasme et d’élan vers peut-être la femme de sa vie.

Il ne doit pas être facile de déclamer et de mettre son cœur à nu pour que l’autre écoute, entende, prête attention à cette générosité, dans les mots, dans les sentiments, dans les mouvements, dans l’émotion. L’Empreinte de l’amour, donne à chaque page, l’impression de répétition et bien non, c’est sous la plume que naît cette vitalité de l’amour, que l’auteur porte à sa moitié d’orange, comme le disait si bien Jean-Louis Bory

La rencontre avec Monsieur Georges Daniel Surleau nous éclairera sur ses sentiments qu’il met à nu dans son recueil.

Léo : Mr. Surleau votre livre donne l’impression d’une très grosse déception ?

Georges Daniel Surleau : Oui, oui c’est un peu cela.

Léo : Le fait de vous dévoiler tel que vous le faites dans le livre, cela donne l’impression que vous ne voulez plus revivre cela et en même temps l’exorciser ?

G.D.S : Tout à fait cela, oui, oui, mais il y a aussi beaucoup d’imaginaire aussi, il faut positiver.

Léo : De mettre votre cœur sur papier cela vous a été difficile ?

G.D.S : l’écriture est la meilleure des thérapies, cela ne vient pas comme ça, un jour les idées viennent comme cela, un autre jour c’est plus difficile, faire dix pages un jour, un autre rien, se relever au milieu de la nuit pour une idée exceptionnelle, après l’on dort comme un bébé.

Léo : Je n’ai pas compté le nombre de nouvelles, certaines donnent l’impression d’une répétition ?

G.D.S : Cela est fort possible, cela est aussi passionnel, dans la vie il y a beaucoup de rebondissements, c’est la vie ainsi faite, il y a des bas et l’on rebondit et l’on repart sur autre chose, jusqu’à la prochaine fois.

Léo : Quand je vous est dit que ce recueil est une ‘thérapie’, il était essentiel pour vous de l’écrire ?

G.D.S : Non, c’est d’abord une passion, l’écriture pour moi est une passion, depuis l’âge de treize ans que j’écris, ça été aussi pour exorciser un amour de jeunesse, qui n’a jamais eu de suite, cela a été aussi de relativiser beaucoup de choses dans ma vie, car j’ai eu beaucoup de choses, beaucoup de changements dans ma vie.

Léo : Au travers de ces poésies il y avait quand même pas mal de choses qui vous tenaient à cœur ?

G.D.S : Ca oui, en même temps cela me permet aussi d’assouvir une passion qui est l’écriture, je me rends compte que mon écriture plait énormément aux femmes, parce que j’ai un monde fou sur mes ‘blogs’ de poésies.

Léo : Pensez-vous pouvoir faire la même chose sans la poésie, sous forme de roman ?

G.D.S : C’est déjà fait, j’ai déjà un roman, mais cela est pareil, dans l’écriture l’on exorcise un petit peu une déception, après, je viens de terminer un deuxième roman, entre réalité et fiction il n’y a pas un grand pas, l’on exprime des choses de la vie, de la vie de tous les jours, des choses de l’heure actuel, c’est un vaste programme, car l’on s’aperçoit rapidement que la réalité des sentiments s’en va, dans un couple le manque d’argent fait que, il y a des séparations, dès que l’on n’est plus dans le moule de la société.

Léo : Dès que le recueil est terminé, cela donne l’impression que vous avez un poids en moins ?

G.D.S : Non, pas forcément, c’est plus un partage de sentiments de la vie avec d’autres personnes, mais c’est vrai en même temps l’on s’exorcise soi même, cela est vrai.

Léo : Dans votre roman que vous avez déjà publié, peut-on mettre des images dessus, je pense à certaines poésies, il ne manque que les images pour les faire encore plus vivre ?

G.D.S : Le roman est tiré d’une personne que je connaissais très bien, qui a beaucoup souffert, qui était très malade, plus des problèmes de couple, de la maltraitance, j’ai imaginé un scénario autour de cela, en cela ça rejoint la réalité de la vie. Il y a certains passages que l’on pourrait mettre sur de la pellicule et d’autre uniquement sur papier. Le texte est assez fort quand même, car même moi j’ai beaucoup pleuré en l’écrivant, et aussi en le remettant en forme, c’est très émouvant.

Léo : Alors qu’est que l’on peut souhaiter à L’Empreinte de l’amour, maintenant qu’il est aux mains des lecteurs ?

G.D.S : Qu’il continue à bien marcher, et qu’au travers de tout cela les gens comprennent qu’il n’y a pas que le superficiel, il y a de la souffrance.

Léo : Pour résumer, votre recueil c’est un coup de pied au fond de la piscine pour revoir la surface ?

G.D.S : Tout à fait, l’on peut le prendre comme cela.

Vous l’aurez compris ce recueil de nouvelles est un livre qu’il faut se procurer pour non seulement le lire, mais aussi comprendre le pourquoi du comment du mot Amour.

L’Empreinte de l’amour’ aux éditions Edi Livres

92 pages, 12€

le blog de Georges Daniel Surleau